• BDSM, un monde à part.

    « ...Il m'a fait comprendre que nous sommes tous des geôliers et tous en prison, en ce sens qu'il y a toujours en nous quelqu'un que nous-mêmes nous enchaînons ; que nous enfermons, que nous faisons taire. Par un curieux choc en retour, il arrive que la prison ouvre à la liberté. Les murs de pierre d'une cellule, la solitude, mais aussi la nuit, la solitude encore, la tiédeur des draps, le silence, délivrent cet inconnu à qui nous refusons le jour . Il nous échappe et s' échappe sans fin, à travers les murs, à travers les âges et les interdits. Il passe de l'un à l'autre, d'une époque, d'un pays à l'autre, il prend un nom ou l'autre . Ceux qui parlent pour lui ne sont que des traducteurs, à qui, sans que l'on sache pourquoi(pourquoi ceux-là, pourquoi ce jour-là), il a été permis, un instant, de saisir quelques fils de cet immémorial réseau des songes défendus.

    Aussi bien, pourquoi pas moi ? »

    « Une fille amoureuse »-Pauline Réage-Jean-Jacques Pauvert-

    Selon ce que j'ai pu saisir, le BDSM ou les pratiques Sado-Maso sont une recherche de l'amour. Eh oui! Ca peut en étonner plus d'un, et j'ai été la première à l'être il y a quelques années. La personne soumisse comme la personne dominée ne recherche que l'amour de l'autre. Le fait de passer par l'humiliation, la torture psychique et physique, le désir inasouvit aux plaisirs violents, les fouets et les corsets, les chaines et les laisses, tout cela n'est que l'outil amenant au plaisir charnel, à l'amour total et sans condition. J'ai beau lire les témoignages disponibles sur divers blog, il m'apparait très clairement qu'il n'y a nul cruauté dans le maître lorsqu'il inflige sa punition, qu'il n'y a nul amour de la souffrance lorsque le dominé subit sans se plaindre. C'est l'amour, partout l'amour que je retrouve.

    Certains appèle ça le dressage, mot qui revient souvent, dresser une femme, comme on dresse un animal, et plus les termes sont humiliants plus la personne prend l'expression avec une honte dégradante et infiniment plaisante, excitante. Dresser consiste plutôt sur un plan scientifique à habituer le corps à des coups à répétitions pour qu'il en tire du plaisir. Sur le plan émotionnel, c'est une recherche d'une complicité, d'une entente et à la fois d'un amour sans frontière. Le soumit ou la soumisse s'ouvre comme une fleur après avoir été dressé, et son amour sera total, sans frontière et sans limite pour son boureau. On retrouve de telles idées dans des civilisations où le mari bat sa femme par tradition ou religion. Bien qu'ici, la personne soumise soit totalement volontaire, bien évidement. Cependant, l'idée qu'une partie de la personne désire éviter les coups, est d'autant plus plaisant pour le maître.  

    Ainsi les pratiques BDSM n'ont rien d'effrayant. Aucune personne n'ayant jamais pratiquer ne sera violement fouetter puis prise par son maître, rassurez-vous. En général, un accord tacite ou écrit est passé entre le maître et l'esclave. Le plus souvent, il est convenu d'un mot ou d'un geste pour tout arrêter. Le choix d'un maître ou d'un soumit est tout à fait capital car cela doit être une personne de confiance. On soumet son corps et sa volonté à un autre, ce n'est pas simplement une relation, simplement un acte sexuel, c'est tout un choix de vie, de soumission et de domination, quelque soit la place qu'on aura, on entre dans un monde complètement différent et pas forcément obscur. Certains y trouvent la lumière...


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