• Cuisiner en toute impunité

     

    Cuisiner nue, voilà quelque temps que le fantasme me tenait, et puis, me voilà seule à la maison, il y a bien mon frère mais il est à l'étage, dans sa chambre, malade comme un chien, je suis monté cinq minutes plus tôt pour s'assurer qu'il était encore vivant, mais surtout qu'il était incapable de se lever et d'aller dans la cuisine. Une fois rassurer, je prend un bain. Comme à chaque fois, l'eau pénètre mon sexe, comme la langue d'un homme, j'y ressens un immense plaisir. Ma tête bascule en arriète lorsque mon anus pénètre à son tour dans l'eau. Les yeux clos, je sens contre mon sexe la pomme de douche. S'en est trop, mon sexe grossit par le plaisir ne demande qu'une chose que mes doigts aillent le retrouver, tandis que la mousse m'entoure je ne peux m'empêcher d'aller chercher mes lèvres intimes, je les sens gonflées et pleine d'ivresses, me murmurant de les soulager de ce désir ardent.
    Lorsque je sort du bain, je maltraite ma peau avec la serviette. Le plaisir avec mes doigts a été fugace et douloureux. Mon sexe est encore gonflé et loin d'être satisfait. Mais la serviette le contourne avec soin, déchirant ma peau, la laissant à vif, mais sans toucher mon sexe qui aurait bien besoin d'être punis lui aussi, il me cri de le soulager, de lui faire mal, de le besser, oh comme il désire une blessure de mes mains, une caresses et un geste cruel. Mais il n'aura rien. Je ne me rhabille point. Dans la cuisine, quelques plats attendent sagement qu'on les utilise. J'en saisit un, toujours nue, je sens son contact sur ma peau et j'en tremble. Mes lèvres intimes s'ouvrent et se ferment en vain. Je passe un tablier. L'impression d'être une soubrette me saisit, elle me plait. Je commence à ouvrir les fruits, juteux comme mon entre jambe, sucré comme ma substance qui coule lentement entre mes cuisses, de mon vagin jusqu'à ces lèvres secrètes, je ne crain même pas qu'il en coule sur le sol. Mon esprit est ailleurs. Posé sur mes doigts caressant les poires plus juteuses que jamais, énormes comme deux bourses d'homme viril. Ainsi, les jambes écartés afin de prendre appuis, les fesses totalement dénudé, et le tissus rugueux du tablier irritant mon sexe déjà gonflé de plaisir, je me sens offerte.
    Il n'y a rien de plus cruel que la frustration et l'attente. Rien de pire que de désirer sans avoir personne pour donner le plaisir. J'étais ouverte, comme une fleur au printemps, totalement offerte, tremblante de désir, mais aucun homme pour me prendre. La honte me summerge. Je ne désire qu'une chose, qu'un homme entre dans la cuisine, me prenne violement sans me dire un mot et resorte. Suis-je une salope? Désirer un viol. Le vouloir plus que tout. C'est ce désir qui me rend folle. Cette brûlure à l'intérieur de mon sexe, comme un foureau flambant attendant son épée en vain. Le fruit glisse entre mes mains et tombe au sol. Je le regarde, son jus s'étalant autour de lui. Il me faut le ramasser, nettoyer, sinon ça va sécher et ça sera tout collant. Aussi collant que moi? J'en doute. Je mouille beaucoup et je sens quelque chose coller mes lèvres intimes, les liés ensemble, tandis que la moiteur glisse le long de mes cuisses que j'ai peur de refermé, peur qu'elles restent collées l'une à l'autre. Je me baisse, mes jambes s'écartant un peu plus, mon sexe offert à la face du monde ou plutôt à mon meuble de cuisine puisqu'il n'y a personne. Une envie folle de m'enfoncer ce fruit juteux en moi me prend, de le glisser le long de ma peau, de laisser son jus sécher sur mes seins, d'attendre que des mouches viennent le butiner, agacer mon sexe et mes seins, je me rêve offerte à ces mouches, sentir la substance coller à mon sexe et à ma peau, sentir l'épais fruit en moi, dans mon vagin, mais au lieu de cela je jette le fruit dans la poubelle, le sol n'est pas impeccable, dommage de gacher, j'aurais peur que ma poire attérisse dans l'île au fleurs.
    Le crumble est finit, je le glisse au four, sentant la chaleur frôler ma peau, s'imprégner en moi. Le tablier est tout humide. Pas de mon miel, ni de ma moiteur, juste du jus des fruits. Je le laisse à l'abandon, désapointé et troublée. Que s'est-il passé? Je l'ignore. Mon sexe en est encore tout palpitant. C'était juste un plat. Je suis honteuse, mes joues me brûle. Je ne comprend plus rien. Je prend ma serviette dans ma salle de bain, enfile un string rose et mon dessous rose qui couvre le début de mon string laissant suggérer que je suis nue, sans string. L'effet est étrange, incroyablement sexy dans la glace. Je quitte la salle de bain qui me parait froide par rapport à la cuisine que je viens de quitter. En remontant dans ma chambre, je me sens très dévergondé, salope et sallie, comme si le beurre fondu avait glisser contre ma peau et sécher, comme si les mouches étaient venues dessus, comme elles vont sur la crotte. Je me sens si sale et en même temps si propre...


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  • Commentaires

    1
    estelle
    Samedi 26 Avril 2008 à 11:12
    encouragements
    Bonjour, je te laisse un message sur cette note car c'est celle qui m'a la plus touchée. Ca m'a rappelée quand je me baladais nue chez moi en l'absence de mes parents, le plaisir de la nudité et de la jouissance dans les piéces de la maison autres que ma chambre, ce gout de l'interdit, cette violence du désir. Tu a su trouvé les mots pour l'exprimer. J'espére que tu vas continuer ton blog car il est vraiment trés bien. Estelle
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