• Pour le plaisir de tuer

    Inquiétant, brûlant, déchirant, lorsque j'entends parler d'un fait divers ce n'est ni la pitié pour la victime, ni la colère envers le coupable, ni l'intérêt morbide qui me boulverse, mais une attirance bien plus étrange, envers tout ce qui est obscur et mystérieux. L'attrait des armes blanches, glissante comme une caresse sur ma peau, leur contact froid, leur éclat brillant renvoyant la lumière, tout n'est que beauté en elles. J'ai chez moi un pieu, non pas que je crois aux vampires, mais que j'imagine cette arme d'un autre temps, temps de superstition, s'enfonçant lentement dans mon coeur, et que je trouve cela extrèment érotique. Quel que soit l'objet, je lui trouverait un aspect érotique diront certaines mauvaises langues, et elles n'auront pas tord, mais aucun objet n'est aussi érotique et exitant qu'une arme, surtout une arme blanche, dont la sensualité est à fleur de peau. Suis-je sado-maso? Sans doute. Mais ce fantasme est vieux comme le monde.
    Ne rêvons nous pas si souvent de notre mort qu'on ne peut plus croire à un simple hasard. J'ai rêver l'autre nuit d'un terrible accident de voiture, mon père conduisait, ne pensez pas que je mèle mon père à mes fantasmes, bien que Freud dirait le contraire, et la voiture s'envolait dans le vide avant de se diriger à toute vitesse vers le sol. Apaissée, je regardait ma mort arriver. Dans mon rêve, cela était un plaisir total, une béatitude de l'âme et du corps. Tout était si appaisant. Je me sentais si paisible. Une impression que j'ai rarement, si nerveuse que je suis. Lorsque je me suis réveillée, la peur m'a saisit, mais j'ai quand même pris le volant avec un plaisir exatique.
    C'est presque déroutant ce plaisir qui me saisit lorsque je manipule une arme. Je n'ai jamais compris ces frissons qui me parcourait tandis que je laissais glisser cette lâme le long de mon corps. C'est presque en transe que je joue avec un couteau de cuisine aussi grand que mon visage, et ces images sanglantes qui envahissent mon esprit. J'en ai tout le temps. Parfois apaisantes, parfois terrifiante, mais le plus troubant sont celles qui déclanche un exitement sexuel. Après reflexion, cela n'est pas si étonnant. Dans les Polar, le détective peut tuer un homme et faire l'amour avec sa très mystérieuse maîtresse, parfois même sur les lieux du crime, voir le Nombre 23. Serait-ce un système de survie ancestral? Ou le crime naissant souvent de la passion trouverait en notre esprit le même chemin que le plaisir sexuel? L'acte sexuel serait-il de la même violence que l'acte de tuer?

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